On se souvient d'un Président de la République, Valéry Giscard D'Estaing qui "proférait" en 1974, à l'époque où les prélèvements obligatoires étaient aux alentours de 34/35 %, "le jour où ils dépasseront 40%, nous serons passés en économie socialiste". Tout le monde sait aujourd'hui que les ressources de l'Etat atteignaient plus de 41 % lorsque que le chef de l'Etat sortant fut battu par François Mitterrand. Et tous les observateurs ou autres passionnés de la vie publique s'accorderaient à dire -que malgré la présence du meilleur économiste de France- le pays n'a pas changé de mode d'économie politique.
1995, Alain Juppé, Premier Ministre promet de réformer la société de fond en comble sans concertation. Deux millions de Français vont le pousser à faire marche arrière.
Ségolène Royal n'est pas adepte de ces coups de menton, de ces affirmations péremptoires qui ne se sont jamais traduit dans la réalité. Elle a compris que l'on ne peut avancer de véritables réformes sans un travail préalable avec les Français : les débats participatifs sont pleinement justifiés et on pu apporter à notre candidate un complément d'information non négligeable pour ses propositions. Elle a compris que l'on ne peut plus se permettre d'avancer des prévisions sur telle ou telle évolution de notre société. Si le plus jeune président de la cinquième république a clairement manqué de clairvoyance au début de son septennat, François Mitterrand qui promettait de "changer de société" lors de son élection en mai 1981, a été "sommé" de faire du"Milton Friedman" moins de deux ans plus tard.
Nous croyons que Ségolène Royal a intégré ces éléments et que son discours de campagne nous offrira d'autres perspectives.
mardi 6 février 2007
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