mercredi 7 février 2007

Le choix de Ségolène Royal

Les socialistes ont toujours su créer les conditions du progrès social. Depuis Vingt Cinq ans, les trois expériences socialistes attestent des réformes accomplies. Dans un premier temps, l'augmentation massive des minimas sociaux en 1981 ( avec pour exemple près de 40 % d'augmentation du S.M.I.C sur la période 81/86) a permis à long terme de porter les bas revenus à un niveau "raisonnable" sachant qu' en trois décennies la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises a baissé de Dix points. En 1988, la mise place du R.M.I ( Revenu Minimum d'Insertion) soutient de nombreux ménages, même si le vocable "i" a du mal à se traduire dans la réalité. En 1997, la C.M.U (Couverture Médicale Universelle) et la prime pour l'emploi poursuivent les efforts de solidarité vers les plus démunis. Sans oublier les Trentes Cinq Heures qui ont créer, bon an, mal an un nouveau cadre de Vie. Certaines des "conquêtes" socialistes se sont payées au prix fort. Ainsi, il ne faut pas perdre de vue que seule l'efficacité économique rend possible la justice sociale. Je pense que le socialiste du Vingt et unième siècle ne doit pas avoir peur de regarder la courbe d'Arthur Laffer. Si ma conviction, notre engagement consiste à se pencher vers les plus "faibles". Il faut également considérer objectivement le monde entreprises, dans le discours et dans nos propositions, comme une manne disponible et non comme un obstacle au progrès social.

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