lundi 26 novembre 2007

La France est une "pleureuse"

Le spectacle récent des grèves pour protester contre la réforme des régimes spéciaux, des manifestations revendicatives des étudiants et des syndicats de diverses corporations laisse davantage l'impression du défilé du ballet des déprimés que d'une réelle volonté de s'associer au changement de la société. Comment peut on rêver au 21ème siècle dans un pays riche comme la France que l'avenir serait d'être fonctionnaire? Et qu'un français sur deux a peur de devenir S.D.F! On invoque la sécurité de l'emploi...etc. Cependant, dans un monde en perpétuel changement, il n'est pas sain d'aspirer à une vie "sédentaire", dégagée de toute obligation d'initiative. Est ce parce que les hommes politiques n'ont pas su au cours de ces dix dernières années engager la nation dans une dynamique de mouvement? Les Français n'ont hélas pas été sensibles au fantasme socialiste. Fantasme car selon Lionel Jospin ce n'était qu'une illusion dans la mesure où son projet pour la France en 2002 n'était "pas socialiste". Le peuple n'a également pas été plus "excité" par les attouchements doucereux de Jean Pierre Raffarin, ni par ceux certes plus appuyés mais nettement plus furtifs de Dominique de Villepin. D'aucun prédisent que Nicolas Sarkozy aurait la vilaine idée de nous "sodomiser" sauvagement et ce sans préliminaires (quel indélicat! ). Mais si tout le monde veut le beurre, l'argent du beurre et l'orgasme de la crémière, les Français ne peuvent plus traire les vaches. Laissons donc le soin à l'actuel Président de la république de reverdir nos pâturages.

lundi 19 novembre 2007

Recherche reforme desesperement

Il y a 12 ans, la France entière - ou tout du moins une grande partie - est descendue dans la rue et a poussé le gouvernement d'Alain Juppé à renoncer aux reformes des régimes spéciaux de retraite. Depuis la fin du mois d'octobre 2007 et pour les mêmes raisons , la France est menacée à nouveau de paralysie. S'il reste ferme sur son intention de reformer, le gouvernement actuel demeure ouvert aux négociations, au dialogue. Cependant, les principaux syndicats semblent se cambrer sur des positions archaïques. La notion de pénibilité est différemment interprétée, selon les "chapelles" et le climat actuel ne laisse en rien présager un déblocage de la situation. Pour justifier leur non candidature à l'élection présidentielle de 1995, Raymond Barre et Jacques Delors avaient déclaré en substance" Les français sont trop c... pour être gouverner, je n'ai pas envie d'y aller". Autrement dit, le peuple ne serait pas prêt à accepter les nécessaires et douloureuses reformes auxquelles doit se soumettre le pays. Il apparaît clairement qu'en cette fin d'année, la volonté réformatrice se heurte aux corporatismes et tout simplement, ce qui est plus grave au refus du changement. Puisse le gouvernement trouver les parades à ces manifestations d'une autre époque, qui enlisent notre patrie et freinent l'epanouissement des forces vives de la nation.

jeudi 8 novembre 2007

Ma nouvelle position

Je suis un militant socialiste. J'ai fait campagne en faveur de Ségolène Royal car elle a été désignée par les militants. Ce n'était pas mon choix. J'ai pense que Laurent Fabius était le meilleur candidat par son talent et son expérience de gestion. Tout socialiste qui se respecte doit reconnaître objectivement que Nicolas Sarkozy a fait une meilleure campagne que la candidate socialiste tant par ses prestations en meeting que par ses interventions télévisées. Même si Ségolène Royal a contribue à une certaine mutation idéologique, elle est restée en deçà des qualités de l'homme d'Etat. L'actuel Président de la République, malgré son positionnement à droite a su tenir un discours fédérateur qui concernait toutes le couches de la population.
De trop nombreuses critiques pleuvent sur l'actuel chef de l'Etat, sur son activisme, son omniprésence etc.... A ce titre, François Bayrou a tort de dire que se rendre au conseil national de l'U.M.P - pour un président de la République est "une faute contre la fonction". Il faut se souvenir que Michel Rocard avait été rappelé à l'ordre par François Mitterrand lors du congrès socialiste à Rennes en 1990 parce que le Premier ministre de l'époque était accuse de se mêler des affaires du parti socialiste. Je préfère la sincérité, la transparence aux manoeuvres de couloirs. Ce n'est pas parce que l'on occupe le poste suprême qu'on ne doit pas s'intéresser aux actions de sa chapelle. Il faut encourager cette nouvelle façon de faire de la politique car les anciennes pratiques ont depuis trop longtemps montres leur limite.
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