mercredi 5 décembre 2007

Jacques Chirac

C'est tout d'abord le plus beau palmarès de la classe politique : 5 fois ministre, deux fois premier ministre enfin élu puis réélu Président de la République. La France doit à son ancien chef d'état, le samu social, la politique de regroupement familial entre autres. Jacques Chirac a souvent été, à tort, représenté comme un "agité" (formule de Valery Giscard D'estaing) et comme un homme ayant une absence totale de conviction - l'appel de Stockholm, "le travaillisme à la française", l'appel de Cochin -. Toutefois, selon ses proches, c'est surtout un homme qui a du coeur (Pierre Mazeaud) et souhaite que son entourage soit heureux ( Bernadette Chirac).
François Mitterrand qui a du gérer la première cohabitation de la 5ème république le définit comme "consciencieux, travailleur et connaissant bien la France". Alain Juppé "le meilleur d'entre nous" avoue dans un de ses ouvrages " on travaillait comme des bêtes". Jacques Chirac est par dessus tout un homme d'action, un être d'énergie avec une dimension spirituelle méconnue. Même si son bilan est maigre en tant que Président de la république, la position affichée vis à vis de l'irak en février 2003 a renforce l'aura de la France dans le monde. Ses nombreux discours sur la nécessité d'aider toujours plus les pays du tiers monde et sur le risque écologique attestent d'une véritable générosité. Lorsque celui ci a reçu des jeunes à l' élysée en avril 2005, la presse l'a injustement décrit comme un être éloigné de leurs préoccupations. Cependant, quand on a passé la majeure partie de sa vie à travailler 15 à 20 heures par jour, on est forcément éloigné d'une jeunesse qui contemple avec délectation ses défauts dans une glace ou qui cultive l'apathie comme si elle était une vertue.
Il faut rendre hommage à l' un des plus brillants représentants de la classe politique.

lundi 26 novembre 2007

La France est une "pleureuse"

Le spectacle récent des grèves pour protester contre la réforme des régimes spéciaux, des manifestations revendicatives des étudiants et des syndicats de diverses corporations laisse davantage l'impression du défilé du ballet des déprimés que d'une réelle volonté de s'associer au changement de la société. Comment peut on rêver au 21ème siècle dans un pays riche comme la France que l'avenir serait d'être fonctionnaire? Et qu'un français sur deux a peur de devenir S.D.F! On invoque la sécurité de l'emploi...etc. Cependant, dans un monde en perpétuel changement, il n'est pas sain d'aspirer à une vie "sédentaire", dégagée de toute obligation d'initiative. Est ce parce que les hommes politiques n'ont pas su au cours de ces dix dernières années engager la nation dans une dynamique de mouvement? Les Français n'ont hélas pas été sensibles au fantasme socialiste. Fantasme car selon Lionel Jospin ce n'était qu'une illusion dans la mesure où son projet pour la France en 2002 n'était "pas socialiste". Le peuple n'a également pas été plus "excité" par les attouchements doucereux de Jean Pierre Raffarin, ni par ceux certes plus appuyés mais nettement plus furtifs de Dominique de Villepin. D'aucun prédisent que Nicolas Sarkozy aurait la vilaine idée de nous "sodomiser" sauvagement et ce sans préliminaires (quel indélicat! ). Mais si tout le monde veut le beurre, l'argent du beurre et l'orgasme de la crémière, les Français ne peuvent plus traire les vaches. Laissons donc le soin à l'actuel Président de la république de reverdir nos pâturages.

lundi 19 novembre 2007

Recherche reforme desesperement

Il y a 12 ans, la France entière - ou tout du moins une grande partie - est descendue dans la rue et a poussé le gouvernement d'Alain Juppé à renoncer aux reformes des régimes spéciaux de retraite. Depuis la fin du mois d'octobre 2007 et pour les mêmes raisons , la France est menacée à nouveau de paralysie. S'il reste ferme sur son intention de reformer, le gouvernement actuel demeure ouvert aux négociations, au dialogue. Cependant, les principaux syndicats semblent se cambrer sur des positions archaïques. La notion de pénibilité est différemment interprétée, selon les "chapelles" et le climat actuel ne laisse en rien présager un déblocage de la situation. Pour justifier leur non candidature à l'élection présidentielle de 1995, Raymond Barre et Jacques Delors avaient déclaré en substance" Les français sont trop c... pour être gouverner, je n'ai pas envie d'y aller". Autrement dit, le peuple ne serait pas prêt à accepter les nécessaires et douloureuses reformes auxquelles doit se soumettre le pays. Il apparaît clairement qu'en cette fin d'année, la volonté réformatrice se heurte aux corporatismes et tout simplement, ce qui est plus grave au refus du changement. Puisse le gouvernement trouver les parades à ces manifestations d'une autre époque, qui enlisent notre patrie et freinent l'epanouissement des forces vives de la nation.

jeudi 8 novembre 2007

Ma nouvelle position

Je suis un militant socialiste. J'ai fait campagne en faveur de Ségolène Royal car elle a été désignée par les militants. Ce n'était pas mon choix. J'ai pense que Laurent Fabius était le meilleur candidat par son talent et son expérience de gestion. Tout socialiste qui se respecte doit reconnaître objectivement que Nicolas Sarkozy a fait une meilleure campagne que la candidate socialiste tant par ses prestations en meeting que par ses interventions télévisées. Même si Ségolène Royal a contribue à une certaine mutation idéologique, elle est restée en deçà des qualités de l'homme d'Etat. L'actuel Président de la République, malgré son positionnement à droite a su tenir un discours fédérateur qui concernait toutes le couches de la population.
De trop nombreuses critiques pleuvent sur l'actuel chef de l'Etat, sur son activisme, son omniprésence etc.... A ce titre, François Bayrou a tort de dire que se rendre au conseil national de l'U.M.P - pour un président de la République est "une faute contre la fonction". Il faut se souvenir que Michel Rocard avait été rappelé à l'ordre par François Mitterrand lors du congrès socialiste à Rennes en 1990 parce que le Premier ministre de l'époque était accuse de se mêler des affaires du parti socialiste. Je préfère la sincérité, la transparence aux manoeuvres de couloirs. Ce n'est pas parce que l'on occupe le poste suprême qu'on ne doit pas s'intéresser aux actions de sa chapelle. Il faut encourager cette nouvelle façon de faire de la politique car les anciennes pratiques ont depuis trop longtemps montres leur limite.

jeudi 25 octobre 2007

Les bienfaits du Sarkozysme

Nicolas Sarkozy a été élu Président de le République car il a su faire comprendre à une majorité des français qu'il allait s'occuper d'eux. Toute sa stratégie était fondée sur un discours clair, accessible de tous. Il y a 4 mots qui caractérisent son action. La rupture, la clarté, l'innovation et le courage. La rupture car si l'on a dénonce le "paquet fiscal" réservé aux ménages les plus fortunes, il ne faut pas oublier que les socialistes durant la seconde législature (1988 /1993) ont de façon lancinante favoriser les rentiers, les actionnaires plutôt que les plus démunis. La mesure prise par le nouveau Président de la république ne contrarie en rien l'équilibre social et il convient d'encourager davantage l'esprit d'entreprise. La clarté parce que l'annonce publique de son divorce le positionne au même niveau que le français moyen. Contrairement à ses prédécesseurs qui ont préféré nous présenter une relation de façade, Nicolas Sarkozy joue la transparence et affiche pudiquement une épreuve de la vie. L'innovation, car il a fallu attendre l'élection d'un président de "droite"' pour voir enfin, une personnalité issu de l'immigration occupe un ministère régalien : Rachida Dati, Garde des Sceaux. Et aussi, Rama Yade, Secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, chargée des droits de l'homme. Il y a quinze ans, Kofi Yamgnagne s'était contente d'un modeste ou vague poste censé s'occuper de l'intégration. Enfin le courage. En effet, le gouvernement s'attaque 12 ans après Alain Juppé aux épineux dossiers des retraites et des régimes spéciaux. Le gouvernement Jospin avait préféré abandonner ces reformes au détriment d'un pompeux "conseil d'orientation des retraites" qui n'a proposé que des inclinations sans grande envergure. Les socialistes, en psychanalyse depuis trop longtemps n'offrent pas de solutions de rechange. La relance de l'Europe par le nouveau traité ou traité "simplifié" atteste des réelles capacités de Nicolas Sarkozy à faire bouger les lignes.


Meeting d'entre deux tours : Présidentielle 2007 :



mardi 16 octobre 2007

Les socialistes ne savent pas penser

Tous les essais qui tentent de trouver des explications sur la récente défaite socialiste n'y changeront rien. Le socialisme est en perte de vitesse. Et il est inutile de méditer sur un echec annoncé. Tout le monde se souvient que l' expérience socialiste a duré de mai 1981 à mars 1983 parce que François Mitterrand l'a bien voulu. L'idée qui consiste à favoriser la demande ne marche pas. Toutefois, les socialistes, par la force des choses ont contribué à moderniser le capitalisme (Restructurations industrielles, création des marchés financiers) dans un premier temps, à consolider les structures de notre société (Revenu Minimum d'insertion, Contribution Sociale Généralisée, trente cinq heures). Cependant, ils n'ont jamais su accepter dans leur dialectique la notion d'effort, de goût du risque, de performance, de compétitivité. Trop souvent enfermé dans une rhétorique rétrograde, la véritable pensée socialiste laisse la place à une bonne conscience sirupeuse qui suinte de tous les pores de ceux qui sont censés nous delivrer un nouveau message. François Mitterrand a réussi à implanter durablement le principe socialiste. Il faudrait que les dirigeants abandonnent les réflexes d'une autre époque et nous offrent les perspectives d'une autre société.

lundi 8 octobre 2007

Tous avec Laurent Fabius

Nous sommes des militants de de la section de Créteil dans le Val de Marne et nous estimons que le candidat du parti socialiste à l'élection présidentielle de 2007 doit être Laurent Fabius.
Un candidat à l'élection présidentielle a pour obligation de remplir les conditions d'expérience, de compétence et être à même de mobiliser un maximum de militants et sympathisants sur un grand projet de rassemblement à gauche.
Pour ce qui concerne l'expérience et en matière de compétence, en 1981, lorsqu'il était ministre du budget, Laurent Fabius a su concilier les contraintes économiques et les engagements présidentiels lors de la mise ne place de la politique de relance. En 1983, en tant que ministre de l'industrie et de la recherche il est à l'origine des restructurations indispensables à notre pays, à sa modernisation. En 1984, nommé Premier ministre, il n' a eu de cesse de poursuivre la modernisation de notre économie, et de mettre la France en conformité avec ses partenaires européens en étant l'instigateur de la renaissance européenne grâce à la création du marché unique.
Pendant cette première législature, Laurent Fabius a démontré audace et responsabilité, il a fait preuve de courage et de compétence.
A partir de 1988, il a été président de l' Assemblée Nationale à deux reprises, premier secrétaire du parti socialiste, président du même groupe au parlement et à nouveau ministre des finances à la fin de la législature Jospin.
Il est le seul de tous les candidats à l'investiture à avoir connu tous les postes de la République. Ainsi, il est le seul à pouvoir prétendre au titre d'homme d'État.
Il ne faut pas oublier que toutes les victoires de la gauche se sont toujours réalisées dans l'unité.
En 1971, François Mitterrand conquiert le parti socialiste au congrès d'Épinay grâce à l'appui des voix de Jean Pierre Chevènement. ( le C.E.R.E.S ). Si Lionel Jospin perd sept points entre les premiers tours des présidentielles 1995 et 2002 c'est à cause du départ de Jean Pierre Chevènement en cours de législature qui n'a pas su être écouté, dont on a pas su prendre en compte les propositions.
Laurent Fabius est l'unique candidat à l'investiture qui aurait l'appui du Mouvement Des citoyens ( M.D.C).
C'est un atout pour une présence socialiste au second tour des présidentielles et un premier pas vers un grand rassemblement de la gauche.
Ses réflexions sur le socialisme, son expérience et sa compétence indéniables, ses sept propositions novatrices et généreuses doivent nous inciter à faire l'unité derrière Laurent Fabius.


Il s'agit d'un texte en faveur de Laurent Fabius lors de l'investiture socialiste pour la campagne presidentielle 2007.

Discours de Laurent Fabius à Pantin le dimanche 8 octobre 2006 ( j'y etais !)



Discours de Laurent Fabius à Pantin



Pour plus d'informations sur Laurent Fabius : Laurent FABIUS

lundi 1 octobre 2007

Merci monsieur Sarkozy

Un certain nombre d'acteurs de la vie politique ( l'opposition, une partie de la majorité présidentielle) et d'observateurs ont critiqué et critiquent encore la politique d'ouverture du Président de la République. Un camps appelant à la trahison et l'autre au débauchage voire à la manipulation. Toutefois, même si le clivage droite/gauche était bien présent au cours de la campagne, apparaissait clairement au cours de certains débats, il faut se rappeler que depuis le retour au pouvoir des socialistes en 1981 - et hormis la parenthèse 1981/1983- les politiques menées sont peu ou prou identiques. Ainsi, François Mitterrand ( avec l'officialisation de la politique de rigueur ) aurait pu nommer Raymond Barre à Matignon à compter de mars 1983. On peut lire noir sur blanc dans "Le bilan économique des années Mitterrand" que Laurent Fabius, alors Premier ministre a préparé les privatisations du gouvernement Chirac. Claude Evin était ministre de la santé de Michel Rocard. Cependant, nombre de ces propositions ont été reprises dans le plan Juppé. Lionel Jospin au cours de la législature 1997/2002 a privatise davantage que les les deux gouvernements précédents (Edouard Balladur et Alain Juppé). Quant aux dernières réformes des socialistes (Prime pour l'emploi... etc) elles n'ont jamais été remises en cause par l'équipe de Monsieur Raffarin. L'histoire nous prouve que l'exercice gouvernemental nécessite une adaptation constante aux évolutions du système qui dépasse largement les idéaux. En nommant des ministres socialistes - après avoir pris près d 'un million de voix à Jean Marie Lepen - Nicolas Sarkozy a quadrillé l' espace politique et nous invite à appréhender différement la gestion de la vie publique.


Discours d'investiture à l'élection presidentielle de Nicolas Sarkozy le 14 janvier 2007 :





Pour plus d'informations sur Nicolas Sarkozy : Nicolas SARKOZY

dimanche 23 septembre 2007

Pour un renouveau socialiste

Les socialistes viennent de perdre leur 3ème élections présidentielles. Leurs querelles internes font peine à voir. Le parti socialiste n'est ni à l'initiative ou en gestion. Il est en analyse. Hésitant encore entre le discours dogmatique et simpliste, la crainte du système capitaliste et une accommodation sans états d'âme aux principes du marché. François Mitterrand, l'homme qui a permis à la gauche de revenir au pouvoir a "accepté" la réalité économique en 1983. Lionel Jospin n'a pas "accepté" la réalité sociale 15 ans plus tard en refusant de "suivre" Jean Pierre Chevènement sur le terrain des "sauvageons". Son élimination au 1er tour des présidentielles 2002 s'explique en partie par la présence du leader du Mouvement Des Citoyens ( M. D. C ) au premier tour de scrutin. Toutefois, malgré les échecs socialistes depuis 10 ans ou plus, on peut constater que les grandes réformes entreprises depuis un quart de siècle sont le fait des socialistes : La 5ème semaine de Congés payes, la retraite à 60 ans, l'augmentation massive des minimas sociaux, le Revenu Minimum d'Insertion (R. M. I), la Contribution Sociale Généralisée (C. S. G) puis les Trente Cinq Heures, La Couverture Maladie Universelle (C. M. U), la Prime Pour l'Emploi. Les idées de la gauche grâce à la pratique gouvernementale ont transformé et amélioré les structures de notre société.L'échec de Ségolène Royal aux dernières élections s'explique autant par le manque d'unité du parti socialiste que par le talent personnel de Nicolas Sarkozy. Celui ci proclamait en juin 1997 le jour de la défaite de la majorité présidentielle aux legislatives : " Ce ne sont pas les idées de la droite qui ont été battues mais la manière dont elles ont été défendues". Monsieur Sarkozy est désormais le président de la République. Il serait souhaitable que les dirigeants socialistes face preuve de la même analyse afin de reconquérir le pouvoir.

vendredi 21 septembre 2007

Francois Mitterrand

Issu d'une famille de la bourgeoisie provinciale, François Mitterrand grandit dans un "univers" qui penche naturellement à droite. Lors de son service militaire et au cours de la seconde guerre mondiale, il fait la connaissance de Georges Dayan et Roger Patrice Pelat qui proviennent du milieu communiste. Il s'agit de sa première rencontre avec le peuple de gauche. Le futur Président de la République s'aperçoit que la société qu'il a connu et côtoyé n'est qu'une facette d'un monde infiniment plus complexe. Sous la 4e République, François Mitterrand est nommé onze fois ministre. Il fait étalage durant cette période de tout son talent politique.A compter de 1958 et son opposition au Général de Gaulle, François Mitterrand s'acharne à reconstruire une gauche politique en lambeaux. D'une part, en s'affirmant comme le seul recours possible au Général en 1965. Ensuite, en s'imposant comme candidat unique en 1974 après avoir conquis le Parti Socialiste en 1971. Enfin, en étant élu Président de la République le 10 mai 1981.Cette victoire est surtout celle d'un homme qui a toujours cru en sa bonne étoile.Les deux septennats confirment la capacité d'adaptation du premier président socialiste de la 5e république. Il s'attache à appliquer son programme malgré les contraintes. Même si celles ci vont le pousser à s'aligner avec ses partenaires européens. François Mitterrand est l'un des artisans de la construction européenne. Il permet à l'Europe toute entière d'envisager un nouvel avenir. Grâce à l'appui de son homologue allemand, Helmut Khol il offre d'autres perspectives au peuple français. Cette grande marche en avant a été concrétisé par le traité de Maastricht, signé en 1991 qui donne une première pierre à l'union européenne.Tout au long des ses deux septennats, François Mitterrand s'est efforcé à faire en sorte que la France soit respectée aux yeux du monde . En prouvant également que la gauche pouvait gérer dans la durée, il a donner de l'oxygène à la vie politique française.


François Mitterrand en video ( 1940-1958)



Pour plus d'informations sur François Mitterrand : Biographie de François MITTERRAND, François MITTERRAND

vendredi 13 avril 2007

Ségolène pour toujours

Les dernières campagnes présidentielles nous ont montré que les sondages promettant à tel ou tel candidat une victoire certaine doivent être analyse précautionneusement. Ainsi, il est impossible à moins de dix jours du scrutin d'affirmer clairement le "couple"qui sera présent au second tour le 6 mai prochain. On peut retenir de cette campagne l'absence de grands débats idéologiques. Le fameux clivage "droite/gauche" existe il encore? En 1983, François Mitterrand propose à Pierre Mauroy de baisser les prélèvements obligatoires d'un point. On ne peut en aucun cas accuser le président socialiste de "dérive libérale". La situation de l'époque commande, incite à s'engager dans une voie que les pays partenaires ( Allemagne, Etats unis, Japon... ) ont également choisi. Même si une grande majorité des militants ont choisi Ségolène Royal en novembre dernier, il apparaît que l'aggiornamento que la candidate socialiste a réalisé n'ait pas totalement imprégné le peuple de gauche qui demeure hélas encore trop sensible aux formules à "l'emporte pièce" qui sont en déphasage complet avec une société qui se renouvelle en permanence. Un grand leader noir américain des années soixante a proclamé " vous éduquez un homme vous éduquez un individu. Vous éduquez une femme, vous éduquez et vous libérez toute une nation". Puisse le peuple de France reconnaître sincèrement et objectivement les qualités de Ségolene Royal pour la propulser au rang suprême.

mercredi 11 avril 2007

La candidate juste

On reproche à tort à Ségolène Royal de tenir parfois un discours trop "droitier". Les médias stigmatisent "l'ordre juste". Contrairement à ses deux principaux concurrents, Nicolas Sarkozy et François Bayrou la candidate socialiste a développe au cours de ces dernières semaines une attitude de Chef D'Etat. Une véritable sérénité se dégage de Ségolène Royal. fini ce "bla bla gauchiste" qui consistaient encore récemment pour certains à faire du "Besancenot allégé". Le parti socialiste français sous l' autorité de sa candidate commence à faire sa mue. Il est inutile de poursuivre une dialectique qui ne correspond plus aux exigences de notre système. En outre, Ségolène Royal conserve d'une part dans son programme les éléments indispensables d'une politique sociale plus juste ( emplois jeunes, empois tremplins..etc) et d'autre part s'évertue à prendre en compte un monde économique de plus en plus cruel. Le projet mou et sans relief du postulant centriste et les derniers propos du candidat de l'U.M.P sur "le déterminisme génétique" doivent convaincre les plus indécis que seule Ségolène Royal est apte à briguer la plus haute charge.

mercredi 4 avril 2007

Travail, Famille, Patries

Un simple fait divers déclenche une hystérie collective. L'identité nationale- par le biais d'une proposition de campagne- est tout d'un coup propulsée sur les devants de la scène. Si la France demeure à tout point de vue un pays attractif, cela veut dire qu'il offre à ses visiteurs des paramètres alléchants. Le fait de constater depuis trois décennies que le 13 ème arrondissement de paris est désormais "asiatique" est un atout. Il faut remercier ces immigres qui n'ont eu de cesse d'apporter leur spiritualité et quelque part la richesse orientale. On doit également souligner l'apport des "A.R.C nationaux", nos fameux ARabes du Coin qui sont d'une aide et d'un secours de tout instant, ouverts le week end et jusqu'à des heures avancées de la nuit en semaine. Il est triste que les médias n'insistent pas davantage sur cette société française qui fait partie de notre identité nationale. Cette France métissée, chère à Ségolène Royal démontre d' une part la capacité du pays des droits de l'homme à intégrer positivement et d'autre part de proposer à nos partenaires les multiples facettes d'une des plus belles nations du monde.

mardi 3 avril 2007

La gauche en action

Passé l'épisode désolant de la gare du nord. Celui ci a permis de remettre à l'ordre du jour le clivage"droite/gauche". Le candidat de l'U.M.P développe des propos caricaturaux vis à vis de l'attitude de Ségolène Royal. L'accusant honteusement d'être au cote des fraudeurs. Ce n'est en aucun cas les convictions de la candidate socialiste qui a déjà eu l'occasion de se prononcer sur les pouvoirs publics. L'encadrement militaire comme instrument de prévention pour les jeunes en difficultés et plus récemment le contrat première chance pour tous ceux qui peinent à entrer dans la vie active sont le signe d'une personnalité à l'ecoute du peuple, de ses attentes. Le revirement brutal de Nicolas Sarkozy, tout du moins dans la façon de s'exprimer atteste d'une nervosité palpable et met en relief la dialectique d'une droite recroquevillée qui a plus tendance à vociferer qu'à enrichir le debat de société.

vendredi 23 mars 2007

C'est quoi la Gauche ?

Avec 4 candidats, la gauche anti-libérale recense autant de prétendants que l'extrême droite et la droite modérée réunies. Cette extrême gauche, trop souvent donneuse de leçon s'est avérée incapable de faire son unité. On écoute péniblement les paroles récurrentes. On a du mal à entrevoir des véritables solutions de rechanges, en dehors du discours contestataire convenu. Il ne suffit pas comme Olivier Besancenot s'évertue à répéter de condamner les privatisations effectuées sous la législature Jospin ( plus nombreuses que sous les gouvernements Balladur et Juppé). Ou encore de s'annoncer comme les sauveurs en vitupérant le torse bombé "Plus de pouvoirs aux salaries!". François Mitterrand, l'homme qui a permis à la gauche de revenir au pouvoir s'est très vite aperçu que la France n'est qu'une nation parmi tant d'autres et que les règles sont les mêmes pour tous.
En 1997, les socialistes bénéficient d'une croissance solide. Les 35 heures, la Couverture Médicale Universelle ( C.M.U), l'augmentation des allocations familiales pour les ménages les plus modestes... etc. Après les innombrables reformes des deux septennats mitterrandien prouvent qu'une vraie gauche peut gérer dans la durée et apporter son souci de progrès et de justice. Si Nicolas Sarkozy se prend à citer Leon blum et jean jaures, c'est que le socialisme concerne tous les citoyens. On entend les mots "ordre" ,"mérite", famille" lors des interventions de Ségolène Royal. Notre candidate, maîtresse de son temps, épouse de ses convictions poursuit le combat pour une gauche au pouvoir.

mardi 20 mars 2007

La compétition

Tous les prétendants à la victoire du 6 mai prochain font leur premières armes en tant que candidat à la présidence de la république. En 1965, Francois Mitterrand est seul face au Général De Gaulle. Il réussi à le faire trembler. En 1974, Valéry Giscard D'Estaing, pour son premier "baptême" devient le plus jeune chef d'Etat. En 2007, ils sont trois - à ne s'être jamais présenter - et à convoiter le poste suprême. Ce n'est plus le même combat. Même si les clivages demeurent, on constate que chacun des trois "grands" Ségolène Royal, François Bayrou et Nicolas Sarkozy n'hésitent pas à s'affranchir du discours dogmatique. L'expérience douloureuse des années 1981/1983 a laisse des traces et nous apprécions tous les jours que la candidate socialiste ait abandonné ces envolées lyriques qui n'ont fait que rêver les électeurs. Elle oeuvre à moderniser le socialisme en développant un projet pragmatique. François Bayrou se refuse à toutes promesses, et peine par conséquent à nous faire connaître son programme. On lui sait gré de s'être éloigné lui aussi d'une position figée. Quant à Nicolas Sarkozy, il n'éprouve aucune gêne à adopter l'attitude de l'homme de gauche comme celle de celui d'extreme droite - "en accouplant de façon obscène" comme le souligne très intelligemment Nicolas Domenach "les mots immigration et identité nationale" - Il y a une part de "magie" dans le scrutin final. Nous comptons sur Ségolène Royal pour que sa différence puisse se traduire dans les urnes dès le 22 avril prochain.

samedi 17 mars 2007

Ségolène en danger

IL ne faut pas se voiler la face. La candidate socialiste traverse une période délicate. Partisan ou non , on constate à l' évidence que la Parti Socialiste éprouve d'énormes difficultés à faire l'unité derrière Ségolène Royal. Il est inutile de nier que ses principaux "appuis" profèrent des propos particulièrement sévères à son endroit. Les extraits du livre Éric Besson ne peuvent pas tenir uniquement compte d'une rancune si tenace soit- elle. En outre, l'expression "reprendre ma liberté" annoncé lors de l'émission"A vous de juger" ressemble hélas à s'y méprendre à " mon "programme n'est pas socialiste" d'un certain Lionel Jospin en 2002. Un prétendant au poste suprême n'a pas à affirmer ou justifier son propre etat d'esprit. Et encore moins prendre à témoin les électeurs d'une discorde palpable au sein de son camps. Il serait souhaitable que notre candidate indique l'attitude à adopter vis à vis du candidat de l'U.D.F. Sinon, nous autres militants de gauche risquons d'être amener à voter François Bayrou le 6 mai prochain.

mercredi 14 mars 2007

Des idées pour Ségolène

François Bayrou croit occuper l'espace. Son discours lénifiant qui consiste à mettre dos à dos la droite et la gauche n'est pas le signe d'un candidat novateur. S'il progresse irrésistiblement dans les sondages , on tarde à entrevoir son projet, il est difficile de lire sa ligne directrice. La candidate socialiste en revanche ne fait pas dans l'ambiguïté. Son programme s'attache à considerer les "laissers - pour compte". A cet égard, il serait judicieux de songer à des centres d'insertion qui comporteraient des logements décents, des sanitaires complets et des accès internet. Ces établissements financés par les puissances publiques et en partie par les entreprises permettraient de faire le lien entre la société "précaire" et le monde actif. Il faut donner de l'oxygène aux entreprises qui démarrent leur activité. En exonérant pendant trois ans,cinq ans ou dix ans selon le secteur d'activité l'impôt sur les sociétés ou d'autres prélèvements. C' est une des conditions qui créeraient des richesses et par conséquent une véritable dynamique sociale. La presse a tendance à "culpabiliser les politiques" quant au devenir d'E.A.D.S, quant aux récentes ou futures délocalisations. L' homme de gauche est disponible, ouvert et l'homme de droite est figé, fermé . Telle était l'analyse de François Mitterrand lors de sa conquête du pouvoir. Ségolène Royal contrairement à Nicolas Sarkozy propose un type de société infiniment plus juste et qui s'adresse davantage aux personnes qui sont pour le moment écarteés du système.

lundi 12 mars 2007

Une nouvelle ambition socialiste

"Un Français sur cinq est à la recherche d'un emploi. Un Français sur dix vit en dessous du seuil de pauvreté. Un Français sur vingt éprouve de grandes difficultés à se loger". Tel est le discours d'Olivier Besancenot ce jour sur une grande chaîne de l'information. Cependant, Il ne suffit pas d'énoncer les problèmes auxquels sont confrontés de trop nombreuses personnes. Être de gauche et/ou être socialiste, c'est à dire être profondément engagé dans l'action de justice, de progrès social ne consiste pas à uniquement à dénoncer les méfaits d'un système aussi pervers soit il. Il s'agit surtout de faire en sorte que les personnes en proie aux soucis du monde du travail, du logement puissent également bénéficier des richesses du pays. En 1985, François Mitterrand expliquait le changement de cap intervenu deux plus tôt de la façon suivante : "nous avions mis la charrue devant les boeufs". Autrement dit , il faut d'abord générer les conditions d'une croissance durable avant d'opérer une quelconque politique de distribution. A ce titre, Ségolène Royal propose un pacte présidentiel où le mot "croissance" apparaît plus que dans n'importe quel autre programme. Il est tout à fait saisissant de noter que son projet "épouse" d'une part les" contraintes" de la mondialisation et offre des perspectives de progrès pour chacun d'entre nous.

samedi 10 mars 2007

"Ce fou de Sarkozy"

Nicolas Sarkozy est inquiet. La presse a fait état récemment de dissensions au sein de son équipe de campagne. Tout le monde sait que le candidat de l'U.M.P n' a jamais hésite à prononcer des idées ou des slogans du Front National. Parce qu'il sait - en tant que Ministre de l'Interieur- que le parti de l'extrême droite est sous estimé dans les sondages. Parce qu'il supporte mal l'ascension continue et régulière de François Bayrou. Son projet de Ministère de l'immigration nationale et de l'identité nationale est rétrograde. S'il parait sûr de lui en proclamant son annonce lors de l'émission télévisée "A vous de juger" jeudi soir. Il est crispé et hésitant lorsqu'on lui demande se justifier 24 heures plus tard. Il s'agit d'une vision conservatrice d'une droite désemparée. Celle ci s'avère une fois encore incapable de défendre ses idées. Elle se recroqueville sans tenir compte des éléments fondamentaux de la République. Dont la devise situe au delà de je ne sais quelle identité. Il semble que la montée en puissance du candidat de l'U.D.F contrarie au plus haut point la folle ambition de Nicolas Sarkozy. Interrogée sur le "phénomène Bayrou", Ségolène Royal avoue ne pas avoir d'inquiétude. Sachant qu'elle suscitera l'adhésion par l'exposé de son projet. Et non par une "pirouette" pitoyable qui en dit long sur la dangerosité du président de l'U.M.P.

Autres articles de mon blog sur Nicolas Sarkozy :

jeudi 8 mars 2007

Les valeurs de gauche

Mars 1983, Pierre Mauroy "convainc" François Mitterrand qu'il est plus facile de faire du capitalisme avec tout le monde que du socialisme dans un seul pays. La parenthèse ouverte en mai 1981 a été refermée violemment moins de deux plus tard. Dans son autobiographie "les blessures de la vérité" Laurent Fabius affirme qu'à cette époque on voulait "cocher toutes les cases du loto" sans se soucier de la vie des Français au jour le jour. En 1988, Michel Rocard, Premier Ministre est raillé sur les bancs de l'assemblée nationale lorsqu'il annonce la rénovation des boites aux lettres des immeubles des quartiers sensibles. Un détail protestent ses détracteurs. Toutefois, à partie du milieu des années 1990 on voit clairement le travail effectue. La vision des entrées réfectionnées attestent des engagements pris et offre un nouveau cadre de vie aux habitants.
Les adversaires de Ségolène Royal ont tendance à critiquer son projet en pointant le manque de réformes "d'envergure". Cependant, les propositions de la candidate socialiste sont justement dirigées vers le quotidien de chacun d'entre nous. Elle correspond plus que n'importe quel(le) autre prétendant à la fonction suprême - par son discours de proximité - à la personnalité qu'il faut à la France pour une nouvelle aventure.

mardi 6 mars 2007

"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites..."

On présente la France comme le pays des droits de l'homme. Ce grand pays s'est battu depuis des siècles pour apparaître comme un exemple de démocratie. En dehors de la comédie politicienne qui consiste pour l'un à jouer la victime démocratique, pour l'autre à "malmener" une candidate qui se dresserait sur son chemin - les difficultés rencontrées par Corinne Lepage, une des candidate les plus respectables, sont révélatrices des manoeuvres obscures du parti de l'U.M.P. A ce titre, Nicolas Sarkozy n'aurait pas dû intervenir qu'en faveur des candidats des candidats les plus médiatiques ( Jean Marie Lepen et Olivier Besancenot). On peut regretter simplement que certains esprits inquisiteurs nient les principes fondamentaux de la démocratie. Le droit de s'exprimer. d'être représenter. Si près d'un Français sur cinq a choisi de porter le front national au second tour des derniers élections présidentielle de 2002. Il est naturel que le candidat du parti de l'extrême droite soit présent de facto au premier tour du prochain scrutin. La devise "liberté" est mise en cause au regard du spectacle désolant que se livrent de trop nombreux acteurs de la vie publique . En revanche, on peut remercier Ségolène Royal d'évoluer au dessus des "combines électorales". Notre candidate rencontre le peuple jour après jour et se révèle peu à peu par sa réactivité comme le seul recours possible.

lundi 5 mars 2007

Une longueur d'avance

Ségolene Royal apparaît à nouveau comme la candidate qui sort du lot. C'est la première à s'être rendu au siège d'E.A.D.S., symbole des problèmes sociaux qui affaiblissent notre société. Nicolas Sarkozy ose se déplacer quelques jours après avoir tenu un discours qui n'encourage pas le concours de l'Etat dans les affaires économiques. François Bayrou nous livre un langage soporifique qui s'inscrit dans une logique suiviste. Ni droite, ni Gauche. Celui ci promet de nommer un premier ministre socialiste s'il élu président de la république. Alors qu'il s'est toujours engagé dans les gouvernements de droite. Le candidat de L'U.D.F dénonce les propositions audacieuses de la candidate socialiste qui propose que les régions s'investissent dans l'économie nationale. Il est navrant de constater que la nouvelle "star" des sondages n'offre qu' un programme inachevé. François Bayrou donne l'impression désagréable d'un personnage manquant d'unité, comme un homme qui veut réussir sans vouloir exister, c'est un peu comme sentir un parfum qu'on ne vous jamais acheté.

mercredi 21 février 2007

Les mots pour le dire

"Encadrement", " prévention", "accompagnement". tels ont été les mots les plus utilisés par Ségolène Royal lors du grand oral de lundi soir. On critique trop souvent la candidate socialiste sur son absence de projet. Cependant, il est apparu au cours de l'émission que ses réponses relatives à "l'encadrement"des jeunes délinquants ou "l' accompagnement" entre autres des personnes âgées correspondent à notre quotidien, à ce que vivent les Français tous les jours. Ce qui est intéressant chez Ségolène Royal, c'est sa proximité. elle ne nous a pas abreuvé de formules magiques ou assené un projet mirifique. Elle comprend d'une part nos inquiétudes et conserve à l'esprit - on ne peut que l'apprécier et donc le répéter- qu'il faut également créer les conditions de l'efficacité économique. Contrairement à une extrême gauche naïve qui pense qu'il suffit de donner toujours plus aux salariés pour à terme améliorer la situation , notre candidate sait que la société est un système global et qu'il faut veiller à ménager tous les acteurs si on veut partager les fruits de la richesse avec les plus démunis.

lundi 19 février 2007

Où est la droite ?

En démarrant sa campagne, Nicolas Sarkozy évoque la nécessité d'une rupture avec le système actuel. Cependant, on peut clairement voir que si les propositions du candidat U.M.P à l'élection présidentielle sont variées, elles constituent plus un vaste "fourre tout" qu'un projet précis dessinant les contours d'une autre société. En outre, il est frappant de constater que tous les colloques du parti majoritaire depuis 2004 se sont déroulés sous les slogans "pour une croissance sociale" ou"justice sociale". Des expressions volontairement "piquées" aux socialistes. Où est l'esquisse d'une "rupture"? où est cette nouvelle espérance qui est censé nous faire rêver?
Azzouz Beggag, Ministre de l'égalité des chances , interrogé l'an dernier sur son action, citait à nouveau les socialistes en évoquant "l'égalité des chances qui d'ordinaire est une idée socialiste"! En revanche, Ségolène Royal parvient à tenir un discours responsable. Elle ne vante pas les vertues du libéralisme et ne se permet pas les citations sur des grandes figures historiques du camps adverse. Elle avance, surmonte les obstacles et nous guide sereinement vers la victoire.

samedi 17 février 2007

ALLEZ SEGOLENE !

Contrairement aux autres candidats, Ségolène Royal subit d'avantage les attaques, les critiques d'une presse qui en permanence guette un "faux pas", une approximation de la candidate socialiste. Rien ne lui est épargné. Tandis que François Bayrou donne des leçons de morale en affirmant que sa présidence sera sous le signe de l'originalité en appelant les électeurs à boycotter "l'affrontement historique droite/gauche". Nous connaissons le personnage particulièrement frileux qui n'a absolument rien fait lorsqu'il était Ministre de l'éducation nationale entre 1993 et 1997. Toutefois, les médias persistent à le présenter comme une véritable alternance et ne reviennent pas sur ses quatre années d'immobilisme rue de Grenelle. L'extrême gauche sur représentée et parfaitement irresponsable transmet un message populiste, démagogique qui devrait être plus sévèrement condamné. En effet, Olivier Besancenot et ses acolytes feraient bien de s'enfermer quelques temps afin de réécrire le code du commerce. puis de revenir avec des propositions "valables".
Nicolas Sarkozy commence à effrayer son propre camps à cause d'un programme "attrape nigaud". Mais qu'en disent les journalistes? Ségolène Royal dispose d'un programme réaliste, pragmatique qui a pris racine, entre autres dans les débats participatifs. Notre candidate dispose d'un vrai caractère pour accéder à la présidence. Il est regrettable que ceux qui sont chargés de relayer l'information n'en fasse pas plus état.

jeudi 15 février 2007

La France aux immigrés

Étant moi même fils d'immigré ( mon père est d'origine haïtienne et ma mère est française), je considère que les médias ne s'attardent pas assez sur cette nouvelle génération venue, pour la plupart des pays du tiers monde qui a façonné depuis trente ans la France d'aujourd'hui.
On ne parle jamais de Salima, responsable d'activité dans un grand organisme complémentaire de la sécurité sociale, on ne parle pas plus d'Hicham, brillant informaticien dans une grande entreprise, ni d'Ibrahima, maître de conférence dans une prestigieuse université. Mais seulement de Redouane et Massamba qui brûlent des voitures en banlieue!!
Il est parfaitement détestable de proclamer la France d'accueil et d'ajouter que l'immigration est source de conflits, que notre pays perd son identité etc..... Les socialistes ont toujours eu une longueur d'avance par rapport aux autres formations politiques : les trois grandes vagues de régularisation ( 1981,1991 et 1997) attestent de cette générosité. La France, pays des droits de l'homme a vocation à accueillir une partie de la misère du monde. Nous comptons sur Ségolène Royal pour qu'elle mette en avant cette singularité qui, depuis vingt cinq ans a permis à ce beau pays qu'est la France d'apporter au monde entier son originalité : pour moi c'est une valeur de gauche.

mardi 13 février 2007

A chacun son programme

On peut rendre grâce à Ségolène Royal d'être rentré en campagne sereinement. Loin du discours démagogique de Nicolas Sarkozy, qui semaine après semaine assène des propositions toutes plus invraisemblables les unes des autres. Dimanche dernier, on a pu s'apercevoir que les multiples débats participatifs ont permis de confirmer la capacité d'écoute de Ségolène Royal. Son programme prend en compte la réalité de nos difficultés quotidiennes. Dans la lignée des grandes réformes socialistes, la sécurisation du parcours professionnel contribuerait à deprécariser le monde du travail.
J'estime qu' un militant de gauche, quel qu'il soit doit se pencher sur le projet de la candidate socialiste qui se veut responsable, social et novateur. Contrairement , à celui d'une extrême gauche braillarde qui fait davantage sourire que réfléchir. La droite égoïste et étroite d'esprit représentée par un candidat agité qui est manifestement prêt à tout offrir pour se fait élire est à bout de souffle et peine à nous faire rêver. Il reste à peine plus de deux mois avant le premier tour de l élection présidentielle : A chacun son programme et que la meilleure gagne!!

dimanche 11 février 2007

Des garanties pour l'avenir

Lors de son discours à Villepinte en début d'après midi, Ségolène Royal nous a rassuré. Ses nombreux détracteurs dénonçaient avec trop de virulence l'absence de propositions. Pendant deux heures la candidate socialiste a montré à la France entière, sa vision pour son pays, ses préoccupations envers les plus démunis, son souci de remettre l'éducation au coeur du débat sociétal, sa volonté de rétablir l'ordre social.
Ce qui est d'autant plus intéressant, ce sont les objectifs que Ségolène Royal s'est fixé : un grand chantier pour le logement social, un autre pour l'éducation, des efforts axés sur la recherche et l'innovation.
En outre, il faut noter que l'on a pu également entendre les vocables " compétitivité économique". Cela constitue la quadrature du cercle:la justice sociale grâce à l'efficacité économique. Il nous appartient désormais à nous autres militants de défendre le programme de Ségolène Royal, de promouvoir ses idées, de convaincre la majorité des Français que la candidate socialiste est la solution qu'il faut pour la France

vendredi 9 février 2007

60 %de militants

La campagne est lancée. Qui chercherait à voter François Bayrou qui débite à longueur de temps un discours convenu et qui cherche en permanence à mettre dos à dos Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy alors qu'il apparaît clairement que les différences entre les programmes des deux favoris divergent en de nombreux points.
L'extrême gauche persiste dans un discours simpliste qui n' a pas varié en trente ans. Les autres prétendants évoluent dans un schéma académique ou dépassé qui n'est pas en diapason avec ce qu'est devenue la société française.
De meeting en meeting, Nicolas Sarkozy annonce tant et tant plus de propositions qui tournent plus à la surenchère qu'a une volonté de servir son pays.
Les militants du Parti socialiste ont choisi Ségolène Royal, ils sont désormais debout pour défendre ses idées.

Fausses critiques

On a rarement vu la presse aussi peu indulgente vis à vis à d'une candidate ou d'un candidat lors d'une élection présidentielle. Depuis son acte de candidature toutes les paroles, les discours ou interviews de Ségolène Royal sont commentés de façon sourcilleuse, disséqués, font l'objet de "railleries" de la part de ses opposants. Les sujets sur lesquels notre candidate a été attaqués sont "secondaires" et ne concernent pas le quotidien des Français. En revanche, plus personne ne se "gausse" des propositions aberrantes de l'extrême gauche qui consiste à augmenter certains salaires de 300,00 Euros. Lors d'une récente émission télévisée, Nicolas Sarkozy affirme que la moitié des salariés vit du S.M.I.C alors qu'il ne s'agit en fait que de 17 % de la population active... .Il est triste de constater que finalement les critiques répétées à l'encontre de Ségolène Royal relèvent davantage de la jalousie ou de l'incompétence que d'un jugement objectif. En effet, celle ci a déjà fait des propositions sur le logement, la santé, l'écologie etc.. qui sont loin d'etre aussi approximatives que les promesses d'autres candidats.
Le Onze Fevrier lui donnera l'occasion de donner à la campagne un nouveau souffle.
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