mardi 16 octobre 2007

Les socialistes ne savent pas penser

Tous les essais qui tentent de trouver des explications sur la récente défaite socialiste n'y changeront rien. Le socialisme est en perte de vitesse. Et il est inutile de méditer sur un echec annoncé. Tout le monde se souvient que l' expérience socialiste a duré de mai 1981 à mars 1983 parce que François Mitterrand l'a bien voulu. L'idée qui consiste à favoriser la demande ne marche pas. Toutefois, les socialistes, par la force des choses ont contribué à moderniser le capitalisme (Restructurations industrielles, création des marchés financiers) dans un premier temps, à consolider les structures de notre société (Revenu Minimum d'insertion, Contribution Sociale Généralisée, trente cinq heures). Cependant, ils n'ont jamais su accepter dans leur dialectique la notion d'effort, de goût du risque, de performance, de compétitivité. Trop souvent enfermé dans une rhétorique rétrograde, la véritable pensée socialiste laisse la place à une bonne conscience sirupeuse qui suinte de tous les pores de ceux qui sont censés nous delivrer un nouveau message. François Mitterrand a réussi à implanter durablement le principe socialiste. Il faudrait que les dirigeants abandonnent les réflexes d'une autre époque et nous offrent les perspectives d'une autre société.

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