mercredi 18 février 2009

Les boeufs devant la charrue

Revendications syndicales, revendications salariales... A cause de la crise actuelle qui a fortement secoué le système économique en général et asseché le système bancaire en particulier, on attend une nouvelle fois de l'Etat qu'il brandisse sa baguette magique pour les salariés les plus modestes et les plus démunis. Le syndicaliste tué en Guadeloupe ce mercredi 18 février alourdit une atmosphère sociale déjà délétère.

Le plus triste c'est que le gouvernement ne propose que des mesurettes : actions ciblées vers les salaries au chômage partiel ou ayant eu au cours des derniers mois une courte période d'activité. Une somme qui s'élève à peine à 3 milliards d'euros. Même Steve Austin a coûté plus cher. Mais pas de réforme d'ampleur nationale. Si notre système s'est vicié avec le temps, c'est seulement à cause de la cupidité de l'homme. Mais à force de dilapider les deniers de l'Etat pour satisfaire très ponctuellement l'urgence sociale, on continue à mettre la charrue devant les boeufs. Les socialistes, non contents de représenter la gauche la plus bête du monde ressassent les mêmes solutions, comme celles de 1981 qui ont pousse la France au bord de la faillite. Tant que la France ne réglera pas son problème de compétitivité et/ou de charges excessives qui pèsent sur les entreprises, celles ci ne pourront se développer et créer davantage de richesses à distribuer. Et c'est cette reforme majeure que les pouvoirs publics doivent amorcer.

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