dimanche 23 septembre 2007

Pour un renouveau socialiste

Les socialistes viennent de perdre leur 3ème élections présidentielles. Leurs querelles internes font peine à voir. Le parti socialiste n'est ni à l'initiative ou en gestion. Il est en analyse. Hésitant encore entre le discours dogmatique et simpliste, la crainte du système capitaliste et une accommodation sans états d'âme aux principes du marché. François Mitterrand, l'homme qui a permis à la gauche de revenir au pouvoir a "accepté" la réalité économique en 1983. Lionel Jospin n'a pas "accepté" la réalité sociale 15 ans plus tard en refusant de "suivre" Jean Pierre Chevènement sur le terrain des "sauvageons". Son élimination au 1er tour des présidentielles 2002 s'explique en partie par la présence du leader du Mouvement Des Citoyens ( M. D. C ) au premier tour de scrutin. Toutefois, malgré les échecs socialistes depuis 10 ans ou plus, on peut constater que les grandes réformes entreprises depuis un quart de siècle sont le fait des socialistes : La 5ème semaine de Congés payes, la retraite à 60 ans, l'augmentation massive des minimas sociaux, le Revenu Minimum d'Insertion (R. M. I), la Contribution Sociale Généralisée (C. S. G) puis les Trente Cinq Heures, La Couverture Maladie Universelle (C. M. U), la Prime Pour l'Emploi. Les idées de la gauche grâce à la pratique gouvernementale ont transformé et amélioré les structures de notre société.L'échec de Ségolène Royal aux dernières élections s'explique autant par le manque d'unité du parti socialiste que par le talent personnel de Nicolas Sarkozy. Celui ci proclamait en juin 1997 le jour de la défaite de la majorité présidentielle aux legislatives : " Ce ne sont pas les idées de la droite qui ont été battues mais la manière dont elles ont été défendues". Monsieur Sarkozy est désormais le président de la République. Il serait souhaitable que les dirigeants socialistes face preuve de la même analyse afin de reconquérir le pouvoir.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le souk au PS est loin d'être fini ! Ecartelé entre la tentation gauchiste et la révolution centriste, le dilemne est cornélien !

JJMS a dit…

Je suis d'accord mais il serait quand même temps de choisir une voie!

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