Passées les larmes de la crise, celles des épargnants laminés et des salariés licenciés.
Le débat sur les prisons revient à la charge. Parce qu'il semblerait que l'atmosphère dans les maisons d'arrêt - à ne pas confondre avec les maisons centrales - soit devenue intolérable. Ah bon ? En 2002, un secrétariat aux programmes immobiliers de la justice a été créé pour régler les problèmes de place dans les prisons. En effet, il n' y avait à l'époque que 50000 places pour 62000 détenus. En 2009, le ratio est identique. Quelle est cette république laïque qui se veut compréhensive, respectant la dignité de chacun - même ceux ayant fauté - peut se permettre d'avoir laissé à l'abandon des citoyens qui ont véritablement besoin qu'on leur tende la main?
L'égoïsme et l'hypocrisie n'ont jamais été mieux représentés à présent par nos hommes politiques.
Robert Badinter, ancien garde des Sceaux fut l'un des premiers à donner un visage humain aux prisons. Avec notamment, l'installation de postes de télévision. Il est vrai que les laisser pour compte de notre société sont nombreux : les Sans Domicile Fixe (S.D.F), les mal logés et nos fameux détenus. Alors, il faut choisir.
Toutefois, il faudrait que toute la classe politique fasse un "stage" de quelques temps dans une prison de 10 mètres carré entourés de "bêtes sauvages" peu rassurantes. Je dis bien toute la classe politique, sauf François Bayrou - car il risquerait sans doute de se remettre à bégayer!
Ainsi, passé le sentiment d'humiliation, nos élus auraient certainement la force et le courage de mettre en place la reforme indispensable pour que chaque détenu puisse avoir un espace de vie décent.
lundi 23 février 2009
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