jeudi 25 octobre 2007

Les bienfaits du Sarkozysme

Nicolas Sarkozy a été élu Président de le République car il a su faire comprendre à une majorité des français qu'il allait s'occuper d'eux. Toute sa stratégie était fondée sur un discours clair, accessible de tous. Il y a 4 mots qui caractérisent son action. La rupture, la clarté, l'innovation et le courage. La rupture car si l'on a dénonce le "paquet fiscal" réservé aux ménages les plus fortunes, il ne faut pas oublier que les socialistes durant la seconde législature (1988 /1993) ont de façon lancinante favoriser les rentiers, les actionnaires plutôt que les plus démunis. La mesure prise par le nouveau Président de la république ne contrarie en rien l'équilibre social et il convient d'encourager davantage l'esprit d'entreprise. La clarté parce que l'annonce publique de son divorce le positionne au même niveau que le français moyen. Contrairement à ses prédécesseurs qui ont préféré nous présenter une relation de façade, Nicolas Sarkozy joue la transparence et affiche pudiquement une épreuve de la vie. L'innovation, car il a fallu attendre l'élection d'un président de "droite"' pour voir enfin, une personnalité issu de l'immigration occupe un ministère régalien : Rachida Dati, Garde des Sceaux. Et aussi, Rama Yade, Secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, chargée des droits de l'homme. Il y a quinze ans, Kofi Yamgnagne s'était contente d'un modeste ou vague poste censé s'occuper de l'intégration. Enfin le courage. En effet, le gouvernement s'attaque 12 ans après Alain Juppé aux épineux dossiers des retraites et des régimes spéciaux. Le gouvernement Jospin avait préféré abandonner ces reformes au détriment d'un pompeux "conseil d'orientation des retraites" qui n'a proposé que des inclinations sans grande envergure. Les socialistes, en psychanalyse depuis trop longtemps n'offrent pas de solutions de rechange. La relance de l'Europe par le nouveau traité ou traité "simplifié" atteste des réelles capacités de Nicolas Sarkozy à faire bouger les lignes.


Meeting d'entre deux tours : Présidentielle 2007 :



mardi 16 octobre 2007

Les socialistes ne savent pas penser

Tous les essais qui tentent de trouver des explications sur la récente défaite socialiste n'y changeront rien. Le socialisme est en perte de vitesse. Et il est inutile de méditer sur un echec annoncé. Tout le monde se souvient que l' expérience socialiste a duré de mai 1981 à mars 1983 parce que François Mitterrand l'a bien voulu. L'idée qui consiste à favoriser la demande ne marche pas. Toutefois, les socialistes, par la force des choses ont contribué à moderniser le capitalisme (Restructurations industrielles, création des marchés financiers) dans un premier temps, à consolider les structures de notre société (Revenu Minimum d'insertion, Contribution Sociale Généralisée, trente cinq heures). Cependant, ils n'ont jamais su accepter dans leur dialectique la notion d'effort, de goût du risque, de performance, de compétitivité. Trop souvent enfermé dans une rhétorique rétrograde, la véritable pensée socialiste laisse la place à une bonne conscience sirupeuse qui suinte de tous les pores de ceux qui sont censés nous delivrer un nouveau message. François Mitterrand a réussi à implanter durablement le principe socialiste. Il faudrait que les dirigeants abandonnent les réflexes d'une autre époque et nous offrent les perspectives d'une autre société.

lundi 8 octobre 2007

Tous avec Laurent Fabius

Nous sommes des militants de de la section de Créteil dans le Val de Marne et nous estimons que le candidat du parti socialiste à l'élection présidentielle de 2007 doit être Laurent Fabius.
Un candidat à l'élection présidentielle a pour obligation de remplir les conditions d'expérience, de compétence et être à même de mobiliser un maximum de militants et sympathisants sur un grand projet de rassemblement à gauche.
Pour ce qui concerne l'expérience et en matière de compétence, en 1981, lorsqu'il était ministre du budget, Laurent Fabius a su concilier les contraintes économiques et les engagements présidentiels lors de la mise ne place de la politique de relance. En 1983, en tant que ministre de l'industrie et de la recherche il est à l'origine des restructurations indispensables à notre pays, à sa modernisation. En 1984, nommé Premier ministre, il n' a eu de cesse de poursuivre la modernisation de notre économie, et de mettre la France en conformité avec ses partenaires européens en étant l'instigateur de la renaissance européenne grâce à la création du marché unique.
Pendant cette première législature, Laurent Fabius a démontré audace et responsabilité, il a fait preuve de courage et de compétence.
A partir de 1988, il a été président de l' Assemblée Nationale à deux reprises, premier secrétaire du parti socialiste, président du même groupe au parlement et à nouveau ministre des finances à la fin de la législature Jospin.
Il est le seul de tous les candidats à l'investiture à avoir connu tous les postes de la République. Ainsi, il est le seul à pouvoir prétendre au titre d'homme d'État.
Il ne faut pas oublier que toutes les victoires de la gauche se sont toujours réalisées dans l'unité.
En 1971, François Mitterrand conquiert le parti socialiste au congrès d'Épinay grâce à l'appui des voix de Jean Pierre Chevènement. ( le C.E.R.E.S ). Si Lionel Jospin perd sept points entre les premiers tours des présidentielles 1995 et 2002 c'est à cause du départ de Jean Pierre Chevènement en cours de législature qui n'a pas su être écouté, dont on a pas su prendre en compte les propositions.
Laurent Fabius est l'unique candidat à l'investiture qui aurait l'appui du Mouvement Des citoyens ( M.D.C).
C'est un atout pour une présence socialiste au second tour des présidentielles et un premier pas vers un grand rassemblement de la gauche.
Ses réflexions sur le socialisme, son expérience et sa compétence indéniables, ses sept propositions novatrices et généreuses doivent nous inciter à faire l'unité derrière Laurent Fabius.


Il s'agit d'un texte en faveur de Laurent Fabius lors de l'investiture socialiste pour la campagne presidentielle 2007.

Discours de Laurent Fabius à Pantin le dimanche 8 octobre 2006 ( j'y etais !)



Discours de Laurent Fabius à Pantin



Pour plus d'informations sur Laurent Fabius : Laurent FABIUS

lundi 1 octobre 2007

Merci monsieur Sarkozy

Un certain nombre d'acteurs de la vie politique ( l'opposition, une partie de la majorité présidentielle) et d'observateurs ont critiqué et critiquent encore la politique d'ouverture du Président de la République. Un camps appelant à la trahison et l'autre au débauchage voire à la manipulation. Toutefois, même si le clivage droite/gauche était bien présent au cours de la campagne, apparaissait clairement au cours de certains débats, il faut se rappeler que depuis le retour au pouvoir des socialistes en 1981 - et hormis la parenthèse 1981/1983- les politiques menées sont peu ou prou identiques. Ainsi, François Mitterrand ( avec l'officialisation de la politique de rigueur ) aurait pu nommer Raymond Barre à Matignon à compter de mars 1983. On peut lire noir sur blanc dans "Le bilan économique des années Mitterrand" que Laurent Fabius, alors Premier ministre a préparé les privatisations du gouvernement Chirac. Claude Evin était ministre de la santé de Michel Rocard. Cependant, nombre de ces propositions ont été reprises dans le plan Juppé. Lionel Jospin au cours de la législature 1997/2002 a privatise davantage que les les deux gouvernements précédents (Edouard Balladur et Alain Juppé). Quant aux dernières réformes des socialistes (Prime pour l'emploi... etc) elles n'ont jamais été remises en cause par l'équipe de Monsieur Raffarin. L'histoire nous prouve que l'exercice gouvernemental nécessite une adaptation constante aux évolutions du système qui dépasse largement les idéaux. En nommant des ministres socialistes - après avoir pris près d 'un million de voix à Jean Marie Lepen - Nicolas Sarkozy a quadrillé l' espace politique et nous invite à appréhender différement la gestion de la vie publique.


Discours d'investiture à l'élection presidentielle de Nicolas Sarkozy le 14 janvier 2007 :





Pour plus d'informations sur Nicolas Sarkozy : Nicolas SARKOZY
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