vendredi 23 mars 2007

C'est quoi la Gauche ?

Avec 4 candidats, la gauche anti-libérale recense autant de prétendants que l'extrême droite et la droite modérée réunies. Cette extrême gauche, trop souvent donneuse de leçon s'est avérée incapable de faire son unité. On écoute péniblement les paroles récurrentes. On a du mal à entrevoir des véritables solutions de rechanges, en dehors du discours contestataire convenu. Il ne suffit pas comme Olivier Besancenot s'évertue à répéter de condamner les privatisations effectuées sous la législature Jospin ( plus nombreuses que sous les gouvernements Balladur et Juppé). Ou encore de s'annoncer comme les sauveurs en vitupérant le torse bombé "Plus de pouvoirs aux salaries!". François Mitterrand, l'homme qui a permis à la gauche de revenir au pouvoir s'est très vite aperçu que la France n'est qu'une nation parmi tant d'autres et que les règles sont les mêmes pour tous.
En 1997, les socialistes bénéficient d'une croissance solide. Les 35 heures, la Couverture Médicale Universelle ( C.M.U), l'augmentation des allocations familiales pour les ménages les plus modestes... etc. Après les innombrables reformes des deux septennats mitterrandien prouvent qu'une vraie gauche peut gérer dans la durée et apporter son souci de progrès et de justice. Si Nicolas Sarkozy se prend à citer Leon blum et jean jaures, c'est que le socialisme concerne tous les citoyens. On entend les mots "ordre" ,"mérite", famille" lors des interventions de Ségolène Royal. Notre candidate, maîtresse de son temps, épouse de ses convictions poursuit le combat pour une gauche au pouvoir.

mardi 20 mars 2007

La compétition

Tous les prétendants à la victoire du 6 mai prochain font leur premières armes en tant que candidat à la présidence de la république. En 1965, Francois Mitterrand est seul face au Général De Gaulle. Il réussi à le faire trembler. En 1974, Valéry Giscard D'Estaing, pour son premier "baptême" devient le plus jeune chef d'Etat. En 2007, ils sont trois - à ne s'être jamais présenter - et à convoiter le poste suprême. Ce n'est plus le même combat. Même si les clivages demeurent, on constate que chacun des trois "grands" Ségolène Royal, François Bayrou et Nicolas Sarkozy n'hésitent pas à s'affranchir du discours dogmatique. L'expérience douloureuse des années 1981/1983 a laisse des traces et nous apprécions tous les jours que la candidate socialiste ait abandonné ces envolées lyriques qui n'ont fait que rêver les électeurs. Elle oeuvre à moderniser le socialisme en développant un projet pragmatique. François Bayrou se refuse à toutes promesses, et peine par conséquent à nous faire connaître son programme. On lui sait gré de s'être éloigné lui aussi d'une position figée. Quant à Nicolas Sarkozy, il n'éprouve aucune gêne à adopter l'attitude de l'homme de gauche comme celle de celui d'extreme droite - "en accouplant de façon obscène" comme le souligne très intelligemment Nicolas Domenach "les mots immigration et identité nationale" - Il y a une part de "magie" dans le scrutin final. Nous comptons sur Ségolène Royal pour que sa différence puisse se traduire dans les urnes dès le 22 avril prochain.

samedi 17 mars 2007

Ségolène en danger

IL ne faut pas se voiler la face. La candidate socialiste traverse une période délicate. Partisan ou non , on constate à l' évidence que la Parti Socialiste éprouve d'énormes difficultés à faire l'unité derrière Ségolène Royal. Il est inutile de nier que ses principaux "appuis" profèrent des propos particulièrement sévères à son endroit. Les extraits du livre Éric Besson ne peuvent pas tenir uniquement compte d'une rancune si tenace soit- elle. En outre, l'expression "reprendre ma liberté" annoncé lors de l'émission"A vous de juger" ressemble hélas à s'y méprendre à " mon "programme n'est pas socialiste" d'un certain Lionel Jospin en 2002. Un prétendant au poste suprême n'a pas à affirmer ou justifier son propre etat d'esprit. Et encore moins prendre à témoin les électeurs d'une discorde palpable au sein de son camps. Il serait souhaitable que notre candidate indique l'attitude à adopter vis à vis du candidat de l'U.D.F. Sinon, nous autres militants de gauche risquons d'être amener à voter François Bayrou le 6 mai prochain.

mercredi 14 mars 2007

Des idées pour Ségolène

François Bayrou croit occuper l'espace. Son discours lénifiant qui consiste à mettre dos à dos la droite et la gauche n'est pas le signe d'un candidat novateur. S'il progresse irrésistiblement dans les sondages , on tarde à entrevoir son projet, il est difficile de lire sa ligne directrice. La candidate socialiste en revanche ne fait pas dans l'ambiguïté. Son programme s'attache à considerer les "laissers - pour compte". A cet égard, il serait judicieux de songer à des centres d'insertion qui comporteraient des logements décents, des sanitaires complets et des accès internet. Ces établissements financés par les puissances publiques et en partie par les entreprises permettraient de faire le lien entre la société "précaire" et le monde actif. Il faut donner de l'oxygène aux entreprises qui démarrent leur activité. En exonérant pendant trois ans,cinq ans ou dix ans selon le secteur d'activité l'impôt sur les sociétés ou d'autres prélèvements. C' est une des conditions qui créeraient des richesses et par conséquent une véritable dynamique sociale. La presse a tendance à "culpabiliser les politiques" quant au devenir d'E.A.D.S, quant aux récentes ou futures délocalisations. L' homme de gauche est disponible, ouvert et l'homme de droite est figé, fermé . Telle était l'analyse de François Mitterrand lors de sa conquête du pouvoir. Ségolène Royal contrairement à Nicolas Sarkozy propose un type de société infiniment plus juste et qui s'adresse davantage aux personnes qui sont pour le moment écarteés du système.

lundi 12 mars 2007

Une nouvelle ambition socialiste

"Un Français sur cinq est à la recherche d'un emploi. Un Français sur dix vit en dessous du seuil de pauvreté. Un Français sur vingt éprouve de grandes difficultés à se loger". Tel est le discours d'Olivier Besancenot ce jour sur une grande chaîne de l'information. Cependant, Il ne suffit pas d'énoncer les problèmes auxquels sont confrontés de trop nombreuses personnes. Être de gauche et/ou être socialiste, c'est à dire être profondément engagé dans l'action de justice, de progrès social ne consiste pas à uniquement à dénoncer les méfaits d'un système aussi pervers soit il. Il s'agit surtout de faire en sorte que les personnes en proie aux soucis du monde du travail, du logement puissent également bénéficier des richesses du pays. En 1985, François Mitterrand expliquait le changement de cap intervenu deux plus tôt de la façon suivante : "nous avions mis la charrue devant les boeufs". Autrement dit , il faut d'abord générer les conditions d'une croissance durable avant d'opérer une quelconque politique de distribution. A ce titre, Ségolène Royal propose un pacte présidentiel où le mot "croissance" apparaît plus que dans n'importe quel autre programme. Il est tout à fait saisissant de noter que son projet "épouse" d'une part les" contraintes" de la mondialisation et offre des perspectives de progrès pour chacun d'entre nous.

samedi 10 mars 2007

"Ce fou de Sarkozy"

Nicolas Sarkozy est inquiet. La presse a fait état récemment de dissensions au sein de son équipe de campagne. Tout le monde sait que le candidat de l'U.M.P n' a jamais hésite à prononcer des idées ou des slogans du Front National. Parce qu'il sait - en tant que Ministre de l'Interieur- que le parti de l'extrême droite est sous estimé dans les sondages. Parce qu'il supporte mal l'ascension continue et régulière de François Bayrou. Son projet de Ministère de l'immigration nationale et de l'identité nationale est rétrograde. S'il parait sûr de lui en proclamant son annonce lors de l'émission télévisée "A vous de juger" jeudi soir. Il est crispé et hésitant lorsqu'on lui demande se justifier 24 heures plus tard. Il s'agit d'une vision conservatrice d'une droite désemparée. Celle ci s'avère une fois encore incapable de défendre ses idées. Elle se recroqueville sans tenir compte des éléments fondamentaux de la République. Dont la devise situe au delà de je ne sais quelle identité. Il semble que la montée en puissance du candidat de l'U.D.F contrarie au plus haut point la folle ambition de Nicolas Sarkozy. Interrogée sur le "phénomène Bayrou", Ségolène Royal avoue ne pas avoir d'inquiétude. Sachant qu'elle suscitera l'adhésion par l'exposé de son projet. Et non par une "pirouette" pitoyable qui en dit long sur la dangerosité du président de l'U.M.P.

Autres articles de mon blog sur Nicolas Sarkozy :

jeudi 8 mars 2007

Les valeurs de gauche

Mars 1983, Pierre Mauroy "convainc" François Mitterrand qu'il est plus facile de faire du capitalisme avec tout le monde que du socialisme dans un seul pays. La parenthèse ouverte en mai 1981 a été refermée violemment moins de deux plus tard. Dans son autobiographie "les blessures de la vérité" Laurent Fabius affirme qu'à cette époque on voulait "cocher toutes les cases du loto" sans se soucier de la vie des Français au jour le jour. En 1988, Michel Rocard, Premier Ministre est raillé sur les bancs de l'assemblée nationale lorsqu'il annonce la rénovation des boites aux lettres des immeubles des quartiers sensibles. Un détail protestent ses détracteurs. Toutefois, à partie du milieu des années 1990 on voit clairement le travail effectue. La vision des entrées réfectionnées attestent des engagements pris et offre un nouveau cadre de vie aux habitants.
Les adversaires de Ségolène Royal ont tendance à critiquer son projet en pointant le manque de réformes "d'envergure". Cependant, les propositions de la candidate socialiste sont justement dirigées vers le quotidien de chacun d'entre nous. Elle correspond plus que n'importe quel(le) autre prétendant à la fonction suprême - par son discours de proximité - à la personnalité qu'il faut à la France pour une nouvelle aventure.

mardi 6 mars 2007

"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites..."

On présente la France comme le pays des droits de l'homme. Ce grand pays s'est battu depuis des siècles pour apparaître comme un exemple de démocratie. En dehors de la comédie politicienne qui consiste pour l'un à jouer la victime démocratique, pour l'autre à "malmener" une candidate qui se dresserait sur son chemin - les difficultés rencontrées par Corinne Lepage, une des candidate les plus respectables, sont révélatrices des manoeuvres obscures du parti de l'U.M.P. A ce titre, Nicolas Sarkozy n'aurait pas dû intervenir qu'en faveur des candidats des candidats les plus médiatiques ( Jean Marie Lepen et Olivier Besancenot). On peut regretter simplement que certains esprits inquisiteurs nient les principes fondamentaux de la démocratie. Le droit de s'exprimer. d'être représenter. Si près d'un Français sur cinq a choisi de porter le front national au second tour des derniers élections présidentielle de 2002. Il est naturel que le candidat du parti de l'extrême droite soit présent de facto au premier tour du prochain scrutin. La devise "liberté" est mise en cause au regard du spectacle désolant que se livrent de trop nombreux acteurs de la vie publique . En revanche, on peut remercier Ségolène Royal d'évoluer au dessus des "combines électorales". Notre candidate rencontre le peuple jour après jour et se révèle peu à peu par sa réactivité comme le seul recours possible.

lundi 5 mars 2007

Une longueur d'avance

Ségolene Royal apparaît à nouveau comme la candidate qui sort du lot. C'est la première à s'être rendu au siège d'E.A.D.S., symbole des problèmes sociaux qui affaiblissent notre société. Nicolas Sarkozy ose se déplacer quelques jours après avoir tenu un discours qui n'encourage pas le concours de l'Etat dans les affaires économiques. François Bayrou nous livre un langage soporifique qui s'inscrit dans une logique suiviste. Ni droite, ni Gauche. Celui ci promet de nommer un premier ministre socialiste s'il élu président de la république. Alors qu'il s'est toujours engagé dans les gouvernements de droite. Le candidat de L'U.D.F dénonce les propositions audacieuses de la candidate socialiste qui propose que les régions s'investissent dans l'économie nationale. Il est navrant de constater que la nouvelle "star" des sondages n'offre qu' un programme inachevé. François Bayrou donne l'impression désagréable d'un personnage manquant d'unité, comme un homme qui veut réussir sans vouloir exister, c'est un peu comme sentir un parfum qu'on ne vous jamais acheté.
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