mercredi 21 février 2007

Les mots pour le dire

"Encadrement", " prévention", "accompagnement". tels ont été les mots les plus utilisés par Ségolène Royal lors du grand oral de lundi soir. On critique trop souvent la candidate socialiste sur son absence de projet. Cependant, il est apparu au cours de l'émission que ses réponses relatives à "l'encadrement"des jeunes délinquants ou "l' accompagnement" entre autres des personnes âgées correspondent à notre quotidien, à ce que vivent les Français tous les jours. Ce qui est intéressant chez Ségolène Royal, c'est sa proximité. elle ne nous a pas abreuvé de formules magiques ou assené un projet mirifique. Elle comprend d'une part nos inquiétudes et conserve à l'esprit - on ne peut que l'apprécier et donc le répéter- qu'il faut également créer les conditions de l'efficacité économique. Contrairement à une extrême gauche naïve qui pense qu'il suffit de donner toujours plus aux salariés pour à terme améliorer la situation , notre candidate sait que la société est un système global et qu'il faut veiller à ménager tous les acteurs si on veut partager les fruits de la richesse avec les plus démunis.

lundi 19 février 2007

Où est la droite ?

En démarrant sa campagne, Nicolas Sarkozy évoque la nécessité d'une rupture avec le système actuel. Cependant, on peut clairement voir que si les propositions du candidat U.M.P à l'élection présidentielle sont variées, elles constituent plus un vaste "fourre tout" qu'un projet précis dessinant les contours d'une autre société. En outre, il est frappant de constater que tous les colloques du parti majoritaire depuis 2004 se sont déroulés sous les slogans "pour une croissance sociale" ou"justice sociale". Des expressions volontairement "piquées" aux socialistes. Où est l'esquisse d'une "rupture"? où est cette nouvelle espérance qui est censé nous faire rêver?
Azzouz Beggag, Ministre de l'égalité des chances , interrogé l'an dernier sur son action, citait à nouveau les socialistes en évoquant "l'égalité des chances qui d'ordinaire est une idée socialiste"! En revanche, Ségolène Royal parvient à tenir un discours responsable. Elle ne vante pas les vertues du libéralisme et ne se permet pas les citations sur des grandes figures historiques du camps adverse. Elle avance, surmonte les obstacles et nous guide sereinement vers la victoire.

samedi 17 février 2007

ALLEZ SEGOLENE !

Contrairement aux autres candidats, Ségolène Royal subit d'avantage les attaques, les critiques d'une presse qui en permanence guette un "faux pas", une approximation de la candidate socialiste. Rien ne lui est épargné. Tandis que François Bayrou donne des leçons de morale en affirmant que sa présidence sera sous le signe de l'originalité en appelant les électeurs à boycotter "l'affrontement historique droite/gauche". Nous connaissons le personnage particulièrement frileux qui n'a absolument rien fait lorsqu'il était Ministre de l'éducation nationale entre 1993 et 1997. Toutefois, les médias persistent à le présenter comme une véritable alternance et ne reviennent pas sur ses quatre années d'immobilisme rue de Grenelle. L'extrême gauche sur représentée et parfaitement irresponsable transmet un message populiste, démagogique qui devrait être plus sévèrement condamné. En effet, Olivier Besancenot et ses acolytes feraient bien de s'enfermer quelques temps afin de réécrire le code du commerce. puis de revenir avec des propositions "valables".
Nicolas Sarkozy commence à effrayer son propre camps à cause d'un programme "attrape nigaud". Mais qu'en disent les journalistes? Ségolène Royal dispose d'un programme réaliste, pragmatique qui a pris racine, entre autres dans les débats participatifs. Notre candidate dispose d'un vrai caractère pour accéder à la présidence. Il est regrettable que ceux qui sont chargés de relayer l'information n'en fasse pas plus état.

jeudi 15 février 2007

La France aux immigrés

Étant moi même fils d'immigré ( mon père est d'origine haïtienne et ma mère est française), je considère que les médias ne s'attardent pas assez sur cette nouvelle génération venue, pour la plupart des pays du tiers monde qui a façonné depuis trente ans la France d'aujourd'hui.
On ne parle jamais de Salima, responsable d'activité dans un grand organisme complémentaire de la sécurité sociale, on ne parle pas plus d'Hicham, brillant informaticien dans une grande entreprise, ni d'Ibrahima, maître de conférence dans une prestigieuse université. Mais seulement de Redouane et Massamba qui brûlent des voitures en banlieue!!
Il est parfaitement détestable de proclamer la France d'accueil et d'ajouter que l'immigration est source de conflits, que notre pays perd son identité etc..... Les socialistes ont toujours eu une longueur d'avance par rapport aux autres formations politiques : les trois grandes vagues de régularisation ( 1981,1991 et 1997) attestent de cette générosité. La France, pays des droits de l'homme a vocation à accueillir une partie de la misère du monde. Nous comptons sur Ségolène Royal pour qu'elle mette en avant cette singularité qui, depuis vingt cinq ans a permis à ce beau pays qu'est la France d'apporter au monde entier son originalité : pour moi c'est une valeur de gauche.

mardi 13 février 2007

A chacun son programme

On peut rendre grâce à Ségolène Royal d'être rentré en campagne sereinement. Loin du discours démagogique de Nicolas Sarkozy, qui semaine après semaine assène des propositions toutes plus invraisemblables les unes des autres. Dimanche dernier, on a pu s'apercevoir que les multiples débats participatifs ont permis de confirmer la capacité d'écoute de Ségolène Royal. Son programme prend en compte la réalité de nos difficultés quotidiennes. Dans la lignée des grandes réformes socialistes, la sécurisation du parcours professionnel contribuerait à deprécariser le monde du travail.
J'estime qu' un militant de gauche, quel qu'il soit doit se pencher sur le projet de la candidate socialiste qui se veut responsable, social et novateur. Contrairement , à celui d'une extrême gauche braillarde qui fait davantage sourire que réfléchir. La droite égoïste et étroite d'esprit représentée par un candidat agité qui est manifestement prêt à tout offrir pour se fait élire est à bout de souffle et peine à nous faire rêver. Il reste à peine plus de deux mois avant le premier tour de l élection présidentielle : A chacun son programme et que la meilleure gagne!!

dimanche 11 février 2007

Des garanties pour l'avenir

Lors de son discours à Villepinte en début d'après midi, Ségolène Royal nous a rassuré. Ses nombreux détracteurs dénonçaient avec trop de virulence l'absence de propositions. Pendant deux heures la candidate socialiste a montré à la France entière, sa vision pour son pays, ses préoccupations envers les plus démunis, son souci de remettre l'éducation au coeur du débat sociétal, sa volonté de rétablir l'ordre social.
Ce qui est d'autant plus intéressant, ce sont les objectifs que Ségolène Royal s'est fixé : un grand chantier pour le logement social, un autre pour l'éducation, des efforts axés sur la recherche et l'innovation.
En outre, il faut noter que l'on a pu également entendre les vocables " compétitivité économique". Cela constitue la quadrature du cercle:la justice sociale grâce à l'efficacité économique. Il nous appartient désormais à nous autres militants de défendre le programme de Ségolène Royal, de promouvoir ses idées, de convaincre la majorité des Français que la candidate socialiste est la solution qu'il faut pour la France

vendredi 9 février 2007

60 %de militants

La campagne est lancée. Qui chercherait à voter François Bayrou qui débite à longueur de temps un discours convenu et qui cherche en permanence à mettre dos à dos Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy alors qu'il apparaît clairement que les différences entre les programmes des deux favoris divergent en de nombreux points.
L'extrême gauche persiste dans un discours simpliste qui n' a pas varié en trente ans. Les autres prétendants évoluent dans un schéma académique ou dépassé qui n'est pas en diapason avec ce qu'est devenue la société française.
De meeting en meeting, Nicolas Sarkozy annonce tant et tant plus de propositions qui tournent plus à la surenchère qu'a une volonté de servir son pays.
Les militants du Parti socialiste ont choisi Ségolène Royal, ils sont désormais debout pour défendre ses idées.

Fausses critiques

On a rarement vu la presse aussi peu indulgente vis à vis à d'une candidate ou d'un candidat lors d'une élection présidentielle. Depuis son acte de candidature toutes les paroles, les discours ou interviews de Ségolène Royal sont commentés de façon sourcilleuse, disséqués, font l'objet de "railleries" de la part de ses opposants. Les sujets sur lesquels notre candidate a été attaqués sont "secondaires" et ne concernent pas le quotidien des Français. En revanche, plus personne ne se "gausse" des propositions aberrantes de l'extrême gauche qui consiste à augmenter certains salaires de 300,00 Euros. Lors d'une récente émission télévisée, Nicolas Sarkozy affirme que la moitié des salariés vit du S.M.I.C alors qu'il ne s'agit en fait que de 17 % de la population active... .Il est triste de constater que finalement les critiques répétées à l'encontre de Ségolène Royal relèvent davantage de la jalousie ou de l'incompétence que d'un jugement objectif. En effet, celle ci a déjà fait des propositions sur le logement, la santé, l'écologie etc.. qui sont loin d'etre aussi approximatives que les promesses d'autres candidats.
Le Onze Fevrier lui donnera l'occasion de donner à la campagne un nouveau souffle.

mercredi 7 février 2007

Le choix de Ségolène Royal

Les socialistes ont toujours su créer les conditions du progrès social. Depuis Vingt Cinq ans, les trois expériences socialistes attestent des réformes accomplies. Dans un premier temps, l'augmentation massive des minimas sociaux en 1981 ( avec pour exemple près de 40 % d'augmentation du S.M.I.C sur la période 81/86) a permis à long terme de porter les bas revenus à un niveau "raisonnable" sachant qu' en trois décennies la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises a baissé de Dix points. En 1988, la mise place du R.M.I ( Revenu Minimum d'Insertion) soutient de nombreux ménages, même si le vocable "i" a du mal à se traduire dans la réalité. En 1997, la C.M.U (Couverture Médicale Universelle) et la prime pour l'emploi poursuivent les efforts de solidarité vers les plus démunis. Sans oublier les Trentes Cinq Heures qui ont créer, bon an, mal an un nouveau cadre de Vie. Certaines des "conquêtes" socialistes se sont payées au prix fort. Ainsi, il ne faut pas perdre de vue que seule l'efficacité économique rend possible la justice sociale. Je pense que le socialiste du Vingt et unième siècle ne doit pas avoir peur de regarder la courbe d'Arthur Laffer. Si ma conviction, notre engagement consiste à se pencher vers les plus "faibles". Il faut également considérer objectivement le monde entreprises, dans le discours et dans nos propositions, comme une manne disponible et non comme un obstacle au progrès social.

mardi 6 février 2007

Pourquoi Ségolène Royal ?

On se souvient d'un Président de la République, Valéry Giscard D'Estaing qui "proférait" en 1974, à l'époque où les prélèvements obligatoires étaient aux alentours de 34/35 %, "le jour où ils dépasseront 40%, nous serons passés en économie socialiste". Tout le monde sait aujourd'hui que les ressources de l'Etat atteignaient plus de 41 % lorsque que le chef de l'Etat sortant fut battu par François Mitterrand. Et tous les observateurs ou autres passionnés de la vie publique s'accorderaient à dire -que malgré la présence du meilleur économiste de France- le pays n'a pas changé de mode d'économie politique.
1995, Alain Juppé, Premier Ministre promet de réformer la société de fond en comble sans concertation. Deux millions de Français vont le pousser à faire marche arrière.
Ségolène Royal n'est pas adepte de ces coups de menton, de ces affirmations péremptoires qui ne se sont jamais traduit dans la réalité. Elle a compris que l'on ne peut avancer de véritables réformes sans un travail préalable avec les Français : les débats participatifs sont pleinement justifiés et on pu apporter à notre candidate un complément d'information non négligeable pour ses propositions. Elle a compris que l'on ne peut plus se permettre d'avancer des prévisions sur telle ou telle évolution de notre société. Si le plus jeune président de la cinquième république a clairement manqué de clairvoyance au début de son septennat, François Mitterrand qui promettait de "changer de société" lors de son élection en mai 1981, a été "sommé" de faire du"Milton Friedman" moins de deux ans plus tard.
Nous croyons que Ségolène Royal a intégré ces éléments et que son discours de campagne nous offrira d'autres perspectives.

lundi 5 février 2007

Ségolène Royal - La candidate authentique

De trop nombreux candidats annoncent la révolution, proclament une rupture. Nous sommes à plus de 70 jours du premier tour des élections présidentielles. Nicolas Sarkozy, le candidat racoleur, prêt à promettre tout aux Français sans véritables garanties. un jour adepte du dicton "aide toi le ciel t'aidera", un autre réformateur social tel que la France n'a jamais connu. Le candidat U.M.P n'est en fait plus le candidat de l'actuelle majorité. Atteint de diarrhées verbales - parfaitement nauséabondes - depuis l'automne 2006 ,Nicolas Sarkozy se complaît dans une démagogie stérile, un chapelet de propositions en décalage complet avec la demande du peuple qui souffre, avec l'urgence sociale.
La gauche qui se dit "anti libérale" n'offre que des positions utopistes qui ne peuvent convenir en aucuns cas aux exigences de notre société.
La droite "dure" de philippe de Villiers ou l'extrême droite de Jean Marie Lepen n'incarne plus une France qui s'est mélangée,transformée, métissée depuis plus d'une génération.
Ségolène Royal représente mieux que n'importe quel autre candidat cette nouvelle France, qui s'éveille, qui pense à ceux qui souffrent. Le 11 février ou les jours qui suivent donneront l'occasion aux Français de découvrir les propositions socialistes. A l'instar de François Mitterrand
Ségolène Royal donne du temps au temps, et celui ci ne nous manquera pas pour défendre son programme.

dimanche 4 février 2007

Ségolène Royal - La Battante

2006 Ségolène Royal est opposée à Dominique Strauss Khan et Laurent Fabius pour l'investiture à la présidence de la République. la plupart des experts ou observateurs prédisent une débâcle lors des débats internes. Il n'en fut rien. Ségolène Royal par son recul, sa sérénité, sa nouvelle conception de transmettre le message politique fait jeu égal avec deux des plus grands talents du parti socialiste.
En 1988 Ségolène Royal estimait possible la victoire et elle a gagne. Dix huit ans plus tard, de son acte de candidature jusqu'à son investiture le 16 novembre 2006, Ségolène Royal n' a eu de cesse d'affirmer qu'elle "pensait être en mesure" de rassembler les français, d'incarner la France, d'être Présidente de la République.

Premier discours de Ségolène Royal, voir la vidéo

Ségolene Royal - La Gagnante

1988 Ségolène Royal est reçue par François Mitterrand. Le Président de la République évoque les élections législatives. Une place est disponible dans les deux sevres. la future candidate à l 'élection présidentielle s'enthousiasme et pense être en mesure de l'emporter face à la droite.
François Mitterrand est mitigé. La circonscription traditionnellement de droite n'est pas à priori un terrain propice à la victoire.
Quelque temps plus tard, Ségolène royal est élue député des Deux Sèvres. C 'est le démarrage d'une grande carrière politique.


Intervention de Ségolène Royal en Chine au cours de la campagne pour l'élection présidentielle 2007

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